Témoignages
Retour de mission
J’ai été très impressionné par la façon dont l’association met en oeuvre l’objet de ses statuts aussi bien si ce n’est mieux que les professionnels.
Le sérieux et la rigueur sont les maîtres-mots dans la gestion de l’aide apportée aux populations du Burkina par le parrainage d’enfants des villages de Bouara et de Cassou :
contact systématique 2 fois par an avec les jeunes parrainés
aide ajustée aux besoins
vérification des consignes données aux familles
respect autant que possible des liaisons avec les parrains
garantie de l’utilisation des fonds engagés
réunions sur place des comités de liaison
justification comptable des dépenses
protocole solennel de la remise et engagement de l’acceptation des dons par tous les tuteurs ou familles avec photos
message sur radio locale annonçant l’événement à Cassou
Ce qui cependant me frappe le plus c’est le côté humain, chaleureux de l’action humanitaire et non pas la façon économique, froide de traiter les projets engagés à savoir :
la création de liens sociaux entre tous (administrations, institutions locales, villageois, associations, personnes extérieures)
le respect des visites aux chefs coutumiers et aux anciens
les contacts établis au moment des repas en commun
la danse autour des balafons
le règlement de conflits entre adultes pour le service de tous les enfants
le souci d’une aide ciblée (achat d’une poule, vélo) et non pas uniquement ponctuelle (frais de scolarité)
la prévention pour le groupe (exemple donné par l’implantation des moustiquaires, le dépistage ophtalmologique)
relation et soutien aux enseignants qui s’investissent dans les différentes actions
soutien financier spontané indispensable à la création d’une « association de développement de la commune » (ADC) à Cassou
les questions qui nous sont très judicieusement posées pour savoir ce qui serait bon pour leur nation.
les cadeaux en nature offerts par les familles (œufs de pintade, poules, arachides)
présentation de nouveaux projets (construction d’une école technique)
le désir des représentants locaux d’être les acteurs de leur développement par la recherche d’informations
En conclusion, je suis dorénavant membre de l’association et fier d’avoir œuvré dans cet esprit avec « mamabao ». J’ai même le projet d’assurer à la fin de l’année 2006 sous son égide une formation à Léo pour l‘ADDE (association de défense des droits de l’enfant) dans le domaine de la bureautique et je ne cesse de penser à tous ceux que nous avons rencontrés.
Denis GRANDJACQUES
Le 20 mars 2006